La Direction de santé publique de la Montérégie recommande aux citoyens de tester le radon dans leur maison.
Le radon est un gaz radioactif d’origine naturelle pouvant entrer dans les maisons notamment par les fondations. Il est invisible, n’a pas d’odeur et ne goûte rien. Le radon est la première cause de cancer du poumon chez les non-fumeurs. Les fumeurs courent aussi un risque encore plus grand. Au Québec, le radon serait responsable de plus 1 000 décès par an.
En Montérégie, au moins une maison sur cinq a trop de radon. La seule façon de savoir s’il y a trop de radon dans la maison est de le mesurer avec un petit appareil appelé dosimètre. Le moment idéal pour tester le radon est lors de la saison froide. Le dosimètre coûte entre 40 et 60 dollars et peut être acheté sur le site internet de l’Association pulmonaire du Québec ou de CAA-Québec.
La quantité maximale de radon conseillée par Santé Canada est 200 Becquerels par mètre cube (Bq/m3). Si la quantité mesurée est plus élevée, il faut faire des travaux correctifs avec l’une des compagnies agréées par le Programme national de compétence sur le radon au Canada (PNCR-C). Diminuer la quantité de radon dans la maison permet de baisser le risque de cancer du poumon.
L’automne est maintenant à nos portes. Dans le contexte de la prévention de l’influenza aviaire, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) vous rappelle que les précautions habituelles de biosécurité doivent être rehaussées en période de migration saisonnière.
Le MAPAQ vous recommande de porter une attention particulière à la procédure d’entrée et de sortie des bâtiments agricoles. Pour en savoir plus, consultez le site web de l’Équipe québécoise de contrôle des maladies avicoles.
Évitez les liens entre les élevages : le personnel ou les propriétaires d’un élevage avicole doivent éviter de visiter d’autres installations où sont gardés des oiseaux.
De plus, la vigilance est de mise afin d’éviter d’attirer les oiseaux sauvages (en particulier les charognards), les animaux et les insectes, car leur proximité des bâtiments d’élevage peut contribuer à la propagation de la maladie. Pour ce faire, il est recommandé de :
Il est recommandé de garder vos oiseaux d’élevage à l’intérieur d’un bâtiment. Si vos oiseaux doivent avoir accès à un enclos extérieur, un filet posé sur l’enclos devrait empêcher les oiseaux sauvages d’y entrer. Les zones humides et les étendues d’eau favorisent les rassemblements d’oiseaux sauvages; si vos oiseaux doivent avoir accès à un plan d’eau, il est essentiel d’installer un filet pour empêcher les oiseaux sauvages de s’y poser.
En cas de mortalités inhabituelles ou de signes de la maladie, consultez un médecin vétérinaire. Si vous ne parvenez pas à joindre de médecin vétérinaire, composez le 450 768-6763 pour joindre la ligne téléphonique de l’Agence canadienne d’inspection des aliments pour signaler des oiseaux malades ou le 1 844 ANIMAUX pour communiquer avec la Centrale de signalement du MAPAQ.
Tous les propriétaires de volaille ont la responsabilité de protéger leurs oiseaux et la santé du cheptel québécois. Consultez la page Web Québec.ca/Grippeaviaire et abonnez-vous à l’infolettre Petits élevages pour recevoir des informations sur les maladies animales, les exigences réglementaires et des conseils d’élevage et de biosécurité.
Feux de forêt :
Urgence Québec a préparé de la documentation en lien avec les feux de forêt.
Source : Direction régionale de la sécurité civile et de la sécurité incendie Montérégie et Estrie